Baromètre SYNAFOC : les chiffres du 5ème numéro…
Alors que tout était fin prêt pour la tenue de l’évènement à l’auditorium de la fondation Muna, un évènement aussi inattendu que surprenant s’est produit : des éléments de la police en civil se sont présentés (sans aucun document officiel les mandatant) pour informer les organisateurs que l’évènement était interdit pour « risque d’atteinte à l’ordre public ». Quelques journalistes présents ont assisté aux échanges courtois mais fermes entre Me Daniel Blaise NGOS, Secrétaire Général du SYNAFOC et lesdits éléments.
Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, le Secrétaire Général du SYNAFOC a invité les nombreux journalistes venus couvrir l’évènement à le rejoindre dans les locaux du SYNAFOC à Essos.
Dans son propos introductif, le SG du SYNAFOC est revenu sur cet incident qu’il a qualifié je cite « de non-évènement, car personne n’intimidera, ni ne musèlera le SYNAFOC qui joue son rôle et continuera à le jouer ». Il a poursuivi son propos en présentant les chiffres définitifs du baromètre des salaires des joueurs et joueuses pour la saison 2023-2024. Le SG du SYNAFOC les a qualifiés de : « mauvais » en Elite One où le taux moyen de paiement des salaires est de 32% ; « médiocre » en Elite Two où le taux moyen de paiement des salaires est de 15% et « passable » en Guinness Super League pour un taux moyen de paiement de 67%.
Ces chiffres révèlent le niveau de précarité des principaux acteurs de notre sport roi que sont les joueurs et joueuses.
Le SYNAFOC dénonce la probable délivrance de la Licence de participation au prochain championnat aux clubs mauvais payeurs et débiteurs. Ce qui est une violation des dispositions de la circulaire N°64/FCF/SG/DDF/CLM/2024 du Secrétaire Général de la FECAFOOT qui énonce les conditions de participation au championnat MTN Elite One 2024-2025. Parmi les exigences obligatoires figure « l’absence d’arriérés de paiement envers le personnel ».
L’édition n°5 du Baromètre des salaires a permis de mettre en lumière les actions entreprises par le SYNAFOC auprès de la FIFA. La Fédération Internationale Football Association a ainsi infligé à la FECAFOOT une amende de près de six millions de francs CFA. Une sanction pour non-investissement dans l’exécution des sentences prononcées par ses organes juridictionnels dans trois affaires concernant les joueurs Junior Godstine Folhe, Boris Oum Mananga et Pierre Varèze ZANG NGAYENE.